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jeudi, juin 2 2005

Colère et espoirs (long)

Saute d'humeur et coup de gueule sont à venir. Passez votre chemin si vous êtes une âme sensible. Et si vous vous décidez quand même à entrer, prévoyer les tampons auriculaires, ça va hurler !

J'en ai assez, ras-le-bol. C'est la grosse déception. A mon tour d'être amer et provocant après les résultats du référendum.

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lundi, mai 30 2005

Vigilance et esprit critique sont nécessaires

Eh bien mon zamis quelle campagne ! Campagne difficile et passionnée, avec beaucoup de dialogues de sourds dans les hautes sphères, et de vrais dialogues dans les basses couches (les débats familiaux et amicaux ont été riches de mon côté).

Mais alors pour ce qui est de la soirée électorale, c'est le fiasco. Une chose est sûre, je ne me sens pas du tout représenté par tous ceux qui se sont exprimés sur les différentes chaines et stations. Un peu plus de la moitié des électeurs on voté Non, un peu moins ont voté Oui, et ils ont passé la soirée à se demander pourquoi le Non... Mais pourquoi faudrait-il se demander pourquoi ? Nous serions nous posé autant de questions si le score avait été inverse ? Il y a des choses qui dérangent et c'est la raison de toutes ces déblaterations.

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samedi, mai 28 2005

Ne pas se tromper de scrutin, ne pas se tromper d'enjeu

Voilà, c'est demain qu'il faut voter Non au projet de traité constitutionnel. Enfin, c'est ce que je vais faire. Chacun son choix. Mais il est utile de repréciser quels sont les enjeux de cette réponse, qui je l'espère sera celle de la majorité des Français.

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jeudi, mai 26 2005

Bien huilée

Le rouleau compresseur médiatique était en forme ce soir sur la 2, après l'intervention du chef de l'Etat, nous enjoignant de voter oui, a suivi une petite explication, pas de surprise, puis des reportages sur les socialistes aux mines défaites, sur les députés Européens de toutes parts eux aussi mobilisés pour faire mentir les sondages, sur les supposées successions à Raffarin en cas de victoire du Non, présentée comme probable (le drame est à son comble) et enfin sur Sarko qui se débat avec les rumeurs (rien à voir avec la constit ? vous croyez ?). Et enfin on nous prévient qu'on va passer dans le camp du non. Et la paf, on ne nous soumet pendant 10 secondes le gros borgne et ses borborigmes. Voilà pour le non, passons à la suite de l'actualité.

Je sais pas ce que va dire le CSA de tout ça mais c'est franchement de la grosse artillerie. Y en aura combien jusqu'à dimanche des dérogations comme ça ?

Bon et par dessus le marché, Renaud s'est mal fait conseiller. Ca sent le roussi, moi je dis ! Bougez-vous les noniens, il faut sauver l'Europe !

jeudi, mai 19 2005

Enfin en accord avec moi-même

Quelle intensité, que de déchirements, que de difficultés dans cette campagne ardente à trouver ses marques. Combien de fois Benoît Duquenne et tant d'autres m'ont signifié qu'être pour l'Europe, c'est être pour le Oui ? Idée imparable finalement, puisque qu'en effet, si nos institutions actuelles se sont penchées sur la question, c'est bien qu'avec la nécessité d'une constitution, alors que nous sommes à 25 pays et 350 millions de gens faisant partie de la Communauté, ne pas accepter leurs propositions c'est risquer moins d'Europe, l'exclusion, la fin de toute construction et de tout renforcement de la paix, de la justice sociale, etc.

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samedi, mai 14 2005

Question de logique

"Comment penser que nous avons des gouvernants assez farfelus pour nous avoir soumis une question qui implique, si nous répondons non, l'écroulement de ce qui s'est déjà érigé ?"

Réflexion de ma mère suite au démenti confus de M. Jacques Delors.

Sans issue, sans alternative, ça ne tiendrait pas debout !

mardi, avril 5 2005

Oui ou non

J'ai déjà exprimé mon intention de voter "non" aux élections européennes, sans pour autant être un "nonien" convaincu (à l'époque). Certes, d'un point de vue idéologique c'est stupide, mais je ne dispose pas de beaucoup de moyens de pressions, alors j'use de celui-là. La richesse des blogs, des sites et des articles[1], sans me plonger dans l'embarras, prouve qu'il y a possibilité de débats, et que les gens ne se laissent pas convaincre aussi facilement. Et je commence à me faire une opinion, même si la lecture du texte est encore à faire.

La campagne politique, elle, n'est vraiment pas brillante : calculs et divisions, compromissions, debats de surface... bof. Ce petit billet d'opinion d'ailleurs n'exprime pas non plus une idée objective (encore une fois, je n'ai pas lu le traité), mais parle plus de la forme de cette campagne.

Il y a deux ou trois choses qui m'énervent chez les "ouistes" : faire passer les "noniens" pour des non européens, menacer les votants des pires calamités si le oui ne passe pas, accepter des alliances contre nature. Euh, dans l'autre camp, on ne peut pas dire que de telles alliances aient lieu, même si le procédé de menace est également utilisé.

La dernière menace ouiste entendue[2] m'a un peu mis hors de moi : le non passe, les autres européens se moqueront du vote français, le traité renégocié sera pire, sachant que seuls les Français sont moins libéraux, et la France perdra sa crédibilité. Grrrrrrr, est-ce une raison pour que ceux qui votent selon leurs opinions et leur intelligence s'en sentent coupables ? Est-ce une raison pour s'abstenir de voter selon ce que l'on pense ? Depuis quand doit-on se contredire pour alléger le travail diplomatique et politique de nos élus ? Lorsque j'ai voté Chirac en 2002, c'était non pas pour un interêt supérieur, mais pour que le moins pire gagne, pour que l'immonde perde, plus exactement. Je l'ai choisi en mon âme et conscience, et si Chirac était à cent lieues de représenter mes opinions, je n'ai pas eu à me contredire dans mon vote : rejet de la haine. Ici, on nous fait passer des vessies pour des lanternes : ne votez pas selon ce que vous pensez, mais dans l'interêt de la France au sein de l'Union, de façon à ce que notre boulot à nous, élus et hauts fonctionnaires, soit allégé, c'est à dire, que nous n'ayions pas une position anti-libérale à défendre, mais que nous chantions de concert dans le choeur Européen. En somme étouffez le peu de social-étatisme qui vous reste, il est soluble dans l'union. Oui, ma réaction à de tels argument est une réaction de nonien. De non-libéral, en fait. C'est à nos élus de faire leur travail de transmission de l'opinion française après tout. Je ne sais pas où j'ai lu ça[3], mais l'idée que le vote oui est un vote de résignation tandis que le vote non est un vote de conviction, c'est vraiment une drôle de balance !

Non-libéral, moi ? Bien sûr, et des arguments comme ceux de Jacques Généreux, "nonien", font également mouche :

La France n'a-t-elle pas eu une forte influence dans l'élaboration de cette Constitution ?
Non. En tout cas, lorsque nous avons obtenu un mot, les néolibéraux ont obtenu une phrase. On obtient d'accoler "équitable" au mot commerce, mais, dans la Constitution, cela devient "commerce libre et équitable". Nous plaidons pour une économie sociale de marché, et cela devient "économie sociale dans un marché libre et compétitif". C'est la première fois dans l'histoire de l'Union européenne que la libre concurrence apparaît comme un objectif.

Ca me parle, en effet, parce que j'ai alors la nette impression qu'il y a comme une tentative de duperie dans tout ça. FrançoisPhilippe, qui a lu le texte, a essayé de comprendre une rédaction ardue, des formules inaccessibles au plus grand nombre... Un flou qu'il va falloir tout de même ratifier. Saurai-je exactement pour quoi je vais voter en ayant lu le texte ? Je dirais même que la question importante, déterminante pour moi est : ce flou cache-t-il une intention de dissimuler des choses ? Evidemment, un bon nombre de ceux qui sont capables de lire le document sont en mesure de nous avertir si tel est le cas, mais il est tout de même difficile de tout démêler, il y a tellement d'enjeux, tellement d'opinions, de contradictions entre les arguments, que je ne suis pas sûr que prêter l'oreille à l'un ou à l'autre me ferait faire le bon choix. Il n'y a que ce qui est tangible, comme l'argument de M. Généreux cité au-dessus, que je puisse croire, du moins si j'en adopte l'interprètation.

Bon il faut vraiment que je me mette à cette lecture... Peut-être dégagerais-je des arguments tangibles en faveur du oui, en faveur du texte. Mais je sais déjà que je ne voterai pas par compromission, ni par défaut.

Notes

[1] Je vous recommande le Big Bang Blog de Daniel Schneidermann et David Abiker, une source délicieuse et passionnante d'idées.

[2] indirectement sur France inter, voir aussi la raison numero 18 ; Page 11 du Oui socialiste (doc PDF).

[3] Si quelqu'un trouve, ça m'intéresse.

jeudi, mars 10 2005

Limiter sa perception du pouvoir des blogs

On a accordé pour les élections américaines un certain pouvoir aux blogs, du fait de leur visibilité. Mais depuis, l'expérience a montré que les blogs ne sont pas forcément représentatifs de l'opinion. Plusieurs discussions sont en cours à ce propos à différents endroit, afin de ne pas trop croire que parce que les blogeurs sensibilisés sur la question des brevets logiciels, affichent une certaine unité, et réagissent vivement en faisant allusion à leurs intentions quant au prochain référendum sur le traité de l'Europe bananière, les jeux seraient faits.

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mardi, mars 8 2005

On va bientôt nous dire...

On va bientôt nous dire que voter "non" c'est risquer que ce genre d'incident ne se reproduise !

Et que voter "oui", c'est se prémunir des influences des grands intérêts, assurer l'expression de la démocratie européenne... bla bla bla

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