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lundi, octobre 1 2007

Effet MI

Romain, 8 ans, a tout compris : le nouveau directeur du FMI il n'arrête pas de scanner, Dominique s'trop scanne.

lundi, mai 21 2007

Ce hold-up qu'on appelle "ouverture"

Il est malin, il est fort, notre nouveau président ! Après une campagne menée tambour battant, où il fût le favori d'un bout à l'autre, sans jamais craindre d'aucun de ses adversaires, le voici porté aux nues avec un score confortable, l'autorisant largement à mettre en pratique ce qu'il avait annoncé. Mais non satisfait d'une telle victoire, le voilà qui continue ouvertement ses manœuvres dans le but de tout obtenir. Il veut tout, comme dit Schneidermann.

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mardi, mai 8 2007

Citation : Le sarcome Sarkozy

Il y a des phrases qui font mal, des phrases comme « Nicolas Sarkozy est élu président de la république » . C’est une chape de plomb, un long cauchemar éveillé qui commence, la honte pour la France d’être représenté par un type qui, de manipulations en manipulations, a réussi a atteindre son rêve d’enfant.

le sarcome sarkosy 2

Rien à jeter dans ce billet de quelqu'un que je ne connais pas, mais qui mène la réflexion exactement comme je le pense, et qui emploi de bien meilleurs mots que les miens, un peu trop virulents pour l'instant encore...

dimanche, mai 6 2007

Et voilà, c'est fait

Une affaire rondement menée !

53% des votants ont préféré l'extrême droite pour la France. Une belle marge donnée à celui qui voulait être calife...

J'en vois quelques uns qui ont une vaseline vraiment efficace pour ne pas s'en être encore rendu compte...

Colère et désespoir.

Et maintenant...

A voté, peut-être un de mes dernier actes libres de citoyen...

mercredi, avril 25 2007

Citation : Les germes du totalitarisme

L'évidence est qu'il existe un faisceau de présomptions dont chacune recèle en elle-même le risque d'une dérive vers une forme de dictature. Et si le pire n'est jamais certain, l'Histoire mondiale est là pour rappeler à nos mémoires qu'il est des risques qu'un peuple ne devrait jamais prendre. Le 6 mai, quoi qu'on en dise, c'est aussi de cela qu'il s'agit et les français, quelles que soient par ailleurs leurs inclinations politiques, auraient grand tort de balayer d'un revers de main les doutes que l'on peut raisonnablement nourrir quant à la capacité de Nicolas Sarkozy à être le garant inflexible de nos institutions républicaines et démocratiques.

Les germes du totalitarisme

mardi, avril 17 2007

22 avril

Plus les élections approchent, plus j'ai les chocottes.

mardi, mars 20 2007

Mangerbouger

Tout aussi dérisoire que la signalétique sur les âges minimums requis au bas des émissions de télévision, arrivent désormais au bas des spots publicitaires et lors des gingles pubs destinés aux enfants, les nouvelles mentions obligatoires concernant la nutrition et la santé : ne pas grignoter, pratiquer une activité physique régulière, ne pas manger trop sucré, trop salé ou trop gras... On sent le truc efficace à destination des enfants qui savent lire, qui ont surtout envie de s'entendre dire des choses contradictoires et pas perturbantes. Ça ne marchera pas, pire, on est parti pour obtenir le résultat inverse. Mais, je pense que c'est voulu. Pourquoi ? Parce que ce genre de mention obligatoire imposée aux publicitaires les pousse dans leurs retranchement, les obligeant à lancer des messages incitatifs plus agressifs, pour contrebalancer le message légale, qui lui, soit-dit en passant, reste bien léger et peut même passer facilement pour moralisateur.

Reste que regardez cette vidéo, minute 02:26 :

 Émission "Faites passer l'info" sur Canal+ Dimanche dernier.
"Depuis l'an 2000, deux rapports officiels ont même prôné l'interdiction totale de la pub agro-alimentaire dans les tranches jeunesse. Xavier Bertrand, lui, a préféré une réforme 'soft' : une signalétique en bas des spots. Mais pour les industriels de l'agro-alimentaire, c'est encore trop. Et en octobre dernier à Paris, le patron du lobby ne s'est pas gêné pour le dire au ministre.
Jean-René Buisson, président de l'Association Nationale des Industriels Alimentaires : - Je sais que ça vous titille le problème de la publicité enfant. Attendez, c'est toujours difficile de convaincre des entreprises qu'on va financer des campagnes avec leurs impôts, qui vont en quelque sorte dénigrer leurs produits. Parce que c'est ça, hein. Laissez-nous en paix. Si on n'a plus la publicité, d'abord vous aurez des difficultés avec vos chaînes de télévision préférées, mais ça vous posera d'autres problèmes, et ensuite, nous aurons nous aussi des difficultés pour vendre nos produits. Alors laissez-nous vivre un tout petit peu, et en contrepartie, on vous renverra la balle, je vous l'assure."

Voici une jolie illustration de la puissance de la bête. Inutile de refaire le couplet de l'anti-libéralisme (quoi que si, c'est toujours nécessaire, tant que ladite bête toute puissante vit encore), mais ça ressemble à des menaces et de la corruption, non ?

On part de l'idée d'une suppression totale de la pub faiseuse d'obèses, de malnutris et d'obsédés du régime commercial, vite oubliée au profit de rien. Parce que bon les messages d'avertissement ne servent à rien. Et disparaîtront vite. Ils ne sont là que pour calmer et rassasier les associations de consommateurs et autres nutritionnistes. Et le président de l'ANIA aura vite fait de trouver des raison de renvoyer la balle au ministre libéral, plutôt que de lui poser des problèmes.

Ce qui est frappant dans cette histoire, c'est le côté décomplexé : le lobby s'affiche en plein jour et n'a même plus peur de l'éventuelle réaction du public (sûrement déjà suffisamment anesthésié) devant de tels propos.

EDIT : en revoyant la vidéo du zapping, j'ai repensé à un article qui a fait grand bruit l'an dernier, écrit par un économiste, Luigi Chiavarini, à propos du plein emploi. Une des nombreuses copies de l'article, par ici, comme ça, en passant... pour ne pas être dupe des promesses d'un libéral...

vendredi, février 16 2007

Délit de sale intention de vote

Je n'aime pas particulièrement Alain Duhamel, qui, bien qu'analyste fin de la politique et révélateur précieux de certaines vérités politiques, se montre sûr de lui et suffisant. Mais la connivence, dans son métier est un outil de travail, qui ne peut pas être un motif de reproche, selon moi.

Ceci étant dit, le procédé qui consiste sélectivement à l'écarter des antennes est proprement scandaleux. FT montre là un visage étonnant ! Il est alors naturel se se demander pour qui roule la télévision publique. Nous savons déjà que, selon Bayrou, TF1 roule pour le bipartisme. Une action précipitée de la part de FT montre clairement la peur (ou le téléguidage). Beurk !

Et maintenant, que vont-ils faire de Scheidermann ?

mercredi, septembre 27 2006

Les français savent...

Une petite note de David Abiker que j'aurais aimé écrire.

La petite phrase du ministre m'a tellement préoccupé... Il y aurait tant à dire sur ces quelques mots. Mais bon, j'ai la détente pas très efficace ces temps-ci.

samedi, septembre 2 2006

Le génocide des liens, par Francis Martens

Tribune de Francis Martens dans la Libre Belgique, à lire d'urgence !

(...)Il semble paradoxal qu'un Etat qui doit tant pour son existence au droit international, méprise à ce point les institutions qui en sont les gardiennes, à commencer par l'Onu. Il apparaît étrange que la diaspora soutienne Israël d'autant plus aveuglément qu'il s'engage dans l'autodestruction. Du moins aujourd'hui, car ce ne fut pas toujours le cas. Ainsi, les premiers crimes de guerre d'Ariel Sharon 1957) suscitèrent-ils un vif tollé au sein de la communauté juive américaine. De nos jours, par contre, tout se passe comme si la rhétorique guerrière des Etats-Unis (instrumentalisation idéologique du terrorisme), conjuguée aux effets post-traumatiques du génocide (cicatrices transgénérationnelles régies par la seule émotion), ne laissait que peu de place à la pensée. Il n'est jusqu'aux commémorations -supposées garder la mémoire- pour brouiller les repères. A un point tel qu'en 1995, les chefs d'Etat européens, réunis à Auschwitz, laissent exterminer Srebrenica au moment même où ils célèbrent, en grande pompe, la libération des camps. Pour être vidée de son sens, cette cérémonie n'en est pas moins riche d'enseignement. (...)